Apple retarde le lancement de ses principales fonctionnalités dans l’UE en raison de préoccupations réglementaires
Summary:
Apple a décidé de reporter l’introduction d’Apple Intelligence, de la mise en miroir de l’iPhone et du partage d’écran SharePlay dans l’Union européenne en raison des appréhensions concernant les réglementations de la loi sur les marchés numériques. Le géant de la technologie craint que ces conditions d’interopérabilité ne mettent en danger la vie privée et la sécurité des données des utilisateurs. L’UE a classé Apple et cinq autres entreprises comme des « gardiens » ayant une portée étendue sur leurs marchés spécifiques. La violation des règles DMA pourrait entraîner des sanctions importantes pour ces entreprises. Apple fait actuellement l’objet d’une enquête de l’UE sur ses pratiques commerciales.
En raison des appréhensions concernant les réglementations imposées par le Digital Markets Act (DMA), Apple retardera le lancement d’Apple Intelligence, de la mise en miroir de l’iPhone et du partage d’écran SharePlay dans l’Union européenne, comme indiqué dans plusieurs articles de presse. Apple Intelligence représente la dernière avancée de l’entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle. Un représentant d’Apple a défini Apple Intelligence comme une combinaison de grands modèles de langage et de diffusion très compétents, ainsi qu’un « index sémantique sur l’appareil » qui collabore avec les applications pour détecter les données et les transmettre aux modèles, comme le rapporte CNBC. Cela a un impact sur l’assistant vocal Siri et plusieurs autres fonctionnalités.
La mise en miroir de l’iPhone permet aux utilisateurs de visualiser et de manipuler leur iPhone via leur Mac. Le partage d’écran SharePlay permet aux utilisateurs de FaceTime de réquisitionner les appareils d’autres personnes au cours d’une conversation. Le directeur principal des communications d’entreprise d’Apple, Fred Sainz, a exprimé son inquiétude à The Verge, déclarant que les stipulations d’interopérabilité du DMA pourraient obliger l’entreprise à vicier l’intégrité de ses produits, posant ainsi un risque pour la vie privée des utilisateurs et la sécurité des données.
L’UE a qualifié Apple, ainsi que cinq autres entreprises, à savoir Alphabet, Amazon, ByteDance, Meta et Microsoft, de « gardiens » en raison de leur position dominante sur leurs marchés respectifs. Ces sociétés de contrôle d’accès gèrent 22 « services de plateforme de base », selon les législateurs de l’UE. La loi sur les marchés numériques, entrée en vigueur en mai 2023, régit ces contrôleurs d’accès.
La réglementation DMA supervise les interactions avec des tiers, le pouvoir des utilisateurs sur leurs données et les données qu’ils créent, et le pouvoir des entreprises d’authentifier l’hébergement publicitaire sur leurs plateformes, entre autres. La violation de ces règles peut entraîner des pénalités allant jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial d’une entreprise, avec la possibilité d’atteindre 20 % en cas de violations répétées. L’UE enquête simultanément sur les pratiques commerciales d’Apple.
L’UE, composée de 27 États membres et abritant 448,4 millions d’habitants, est un marché important. Cointelegraph a contacté le service de presse d’Apple et Sainz pour vérification et plus de détails, mais leur réponse est actuellement attendue.
Published At
6/22/2024 12:30:00 AM
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